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En France

Selon Cash investigation, Coca-Cola finance des études publiées dans les médias par des organismes de recherche. La firme a, par exemple, cofinancé une étude du CRÉDOC qui affirme alors qu'il n'existe pas de corrélation entre la consommation de sodas et l'obésité. Elle a ensuite repris sur son propre site cette affirmation du CRÉDOC, en n'indiquant toutefois pas sur cette page que c'est la firme qui a financé cette étude.En 2016, l'ONG Foodwatch contraint Coca-Cola à publier ses financements en France. Ces données — mises à jour depuis — ont été analysées par Le Monde en 2019 et révèlent que la firme a versé plus de 8 millions d'euros depuis 2010 à des experts, des organisations médicales, sportives ou évènementielles. Des diététiciens et médecins ont ainsi été payés pour écrire des articles ou présenter des conférences sur l'aspartame, l'hydratation, ou l'absence de relations entre consommation de boisson sucrée et prise de poids. Coca-Cola a également financé des conférences réunissant des professionnels de santé, comme le salon Dietecom qui a reçu plus de 140 000 € entre 2010 et 2017. Parmi les organismes financés, on compte notamment la Société Française de Médecine du Sport (80 000 € entre 2010 et 2016) et l'association française des médecins et nutritionnistes (135 000 € entre 2010 et 2018).Coca-Cola a financé trois projets de recherche pour un montant de 2,4 millions d'euros. Le premier a été mené par la société CreaBio, qui a reçu 930 000 € pour un projet de recherche sur les édulcorants intenses. Les résultats de l'étude concluent qu'il n'existe aucune différence entre les boissons édulcorées et l'eau en termes d’effet sur « l’appétit, l’apport énergétique et les choix alimentaires ». Le second projet porte sur le même sujet et a été mené au CHU de Rennes, par l'Institute for European Expertise in Physiology (IEEP) qui a bénéficié de près de 720 000 € de la part de Coca.

Aux Etats Unis

En août 2015, une enquête du New York Times révèle que Coca-Cola a financé des études scientifiques pour nier les méfaits de leurs boissons sur la santé. L'entreprise est ainsi derrière le lancement d'une association baptisée « Global Energy Balance Network » ; au total, la société spécialisée dans les boissons non alcoolisées aurait offert plus de 5 millions d'euros à ses chercheurs pour publier de fausses informations92,93. Le groupe d'experts, après plusieurs mois de polémique, s'est finalement dissous de lui-même94. Une étude académique publiée en mai 2019 a analysé cinq contrats conclus entre Coca-Cola et des universitaires américains et canadiens95,96. Bien que les contrats ne donnent pas de consignes sur les résultats à obtenir, l'étude montre que Coca-Cola possède un pouvoir de contrôle important sur les recherches effectuées. La firme se réserve, par exemple, le droit d’interrompre les contrats sans motif. Sarah Steele, qui a dirigé l'étude, explique que cela revient à pouvoir interrompre l'étude à tout moment si les conclusions ne sont pas dans l'intérêt de l'entreprise. Coca-Cola pouvait également censurer tout ce qui relève de l’« information confidentielle » et, à ce titre, demander l'arrêt des recherches et la destruction de tous les document.

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